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Disruption, Confiance et Sociétés – L’EVIDENCE D’UNE URGENCE Disruption, Confidence and Societies -


« Le chocs des incultures », (Titre emprunté d’un remarquable livre de Francis Balle )

Suite à l'élection US, Le Big data semble avoir perdu cette fois-ci par un manque de considération de l’espèce humaine, qui reste imprévisible et à qui on ne donne pas les moyens de comprendre notre évolution, et nos révolutions.

Nous ne donnons pas assezd’importance à la culture, aux partages des connaissances, nous ne savons pas accompagner, éduquer notre espèce humaine, pensant que celle-ci va suivre inexorablementles révolutions sociétales, technologiques que nous mettons en œuvre, sans penser qu’elle va résister à ces révolutions .

Nous sommes toujours dans l’incapacité de croire ce que nous savons pourtant déjà…

Ces ruptures qui sont inexorables et qui peuvent aussi apporter d’immenses bénéfices, dans tous les secteurs ne peuvent s’installer et progresser sans Comprendre, Accompagner, faire évoluer les comportements du consommateur, de l’Homme, l’aider dans son évolution tout en gardant laconscience de son humanité, de son pouvoir de réflexion, de son libre arbitre avec un esprit critique et éthique.

Nous oublions qu’il faut beaucoup de pédagogie pour accompagner nos évolutions.

Or nous ne tenons pas compte de notre humanité, nous collectons des millions de données, mais nous n’avons pas une analyse suffisante, nous "zappons" sur les problèmes, nous n’avons plus de sens de la perspective,nous cherchons à aller aussi vite que les technologies, mais derrière, des populations entières sont à la dérive, ou assistées, résignées, ou prêtes à prendre les armes…

Passerait-on de la résilience à la résistance ? A force d’individualisme nous oublions ce qui fait aussi la force de notre humanité, l’individuation .

Des personnalités surfent sur cette non culture, sur un clivage de plus en plus abyssal entre les peuples et les individus qui ont accès aux connaissances, aux savoirs, à la culture.

Nous sommes aussi très responsables de ce que l’on offre en terme de culture, de connaissances, de partage au plus grand nombre, la politique « culturelle lénifiante « est plutôt devenu une inculture pour tous .. On ne veut pas montrer la nécessité de l’effort pour accéder à la culture.

Les sciences et les technologies doivent impacter nos sociétés dans le bon sens, le tissu social et économique doivent en être les garants, et accompagner cette révolution.

Sous estimer le fait de cet accompagnement nécessaire, de cette éducation, de la communication et formation autour de ces révolutions technologiques et sociétales, peut ralentir des cycles qui de toute façon, existeront, et on ne peut empêcher cette évolution, au risque de grandes révolutions si il n’y a pas de pédagogie et d’accompagnement dans les bouleversements que l’on vit.

Quand l’humain, se sent dépassé ou en risque, sa défense est de revenir en arrière pour se rassurer et retrouver des fondamentaux (ce qui n’est pas un mal en soi ) mais qui peuvent aussi être archaïques…

Les élites doivent se repenser et comprendre que l’humanité à des rythmes, et qu’il est nécessaire de les comprendre.

Dans un monde sans culture et sans références communes, l’homme n’est pas « condamné à être libre », comme on pourrait nous le faire croire, mais libre seulement de se condamner. (la Gazelle - journal étudiant )

N’oublions pas que la culture est le seul rempart et » domaine où se déroule l’activité spirituelle et créatrice de l’homme » ( Finkielkraut)

Nos repères, nos sociétés et nos métiers sont bouleversés de façon inéluctable, d’où la nécessité d’accompagner l’homme dans cette révolution.

Venez nous rejoindre dans la réflexion, les contradictions, les suggestions, les engagements sur le TIFH Tech Impact on Future (of) Humanity!!

Bernard Mondoulet


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